Et si les neurosciences étaient la solution pour une perte de poids durable sans régime ?

Quel est le lien entre le surpoids et le cerveau ?

Ce n’est pas un hasard si l’on est en surpoids, pas plus qu’un manque de chance. Le surpoids a une véritable raison d’être. Il est, dans une très large majorité des cas, réversible y compris lorsqu’il est transmis génétiquement.

Être en surpoids, est le résultat d’une conjonction de plusieurs facteurs environnementaux. Ce sont les perceptions, les résultats des expériences vécues qui façonnent sans cesse le fonctionnement de l’individu et ses comportements.

Comprendre comment fonctionne notre cerveau permet d’enrayer de façon efficace et durable le surpoids.

La partie émergée du cerveau, ce sont nos comportements. Le besoin de surconsommer des aliments gras et sucrés est le résultat d’un besoin de se protéger contre un environnement jugé stressant, voire hostile.

La partie immergée du cerveau, ce sont les différentes structures neuronales impliquées dans les comportements de défense. Ce sont elles qui, sous l’effet du stress, vont déclencher toute une batterie de stratégies pour armer l’organisme pour qu’il puisse se défendre en cas d’attaque.

La mise en place de ce système de sauvegarde est inconsciente.

Sortir des comportements conditionnés

Parmi les comportements de défense figurent bien entendu les Troubles du Comportement Alimentaire (TCA).

Beaucoup de personnes ne se sentent pas concernées par cette dénomination « TCA » ; elle peut leur paraitre un peu forte au regard de leur situation personnelle. Et pourtant, manger sans faim et au-delà de sa satiété n’est-il pas déjà un trouble du comportement alimentaire ?

Pour simplifier, je vais citer ici de 2 types de comportements inappropriés en lien avec la nourriture.

Nous sommes génétiquement programmés pour manger lorsque nous avons faim ; et dans ce cas nos ressentis de faim et de satiété nous guident vers les aliments dont nous avons besoin et en juste quantité. A force de régimes et de règles alimentaires en tout genre, nous perdons contact avec notre fonction innée de la nutrition. Nous ne mangeons pas parce que nous avons faim. Nous mangeons ce qu’on nous a dit de manger, dans la quantité « recommandée » et aux heures où il « faudrait » manger. Les comportements conditionnés s’installent et perdurent. Il s empêchent le système de régulation de la faim de jouer son rôle.

Le besoin de surconsommer des aliments gras et sucrés peut être le résultat d’un besoin de se protéger contre un environnement jugé stressant. Dans ce cas, nous sommes alors en proie à ces comportements archaïques de survie qui poussent à manger. Ajoutez à cela les stress inconscients hérités des générations précédentes qui ont connu la privation et le manque de nourriture et vous vous retrouvez à manger par anticipation (on ne sait jamais, si dans 2 heures c’est la guerre il n’y aura plus à manger !) ou à manger par obligation (je dois finir mon assiette) ou à se retrouver en stress à la moindre idée de manquer.

On compte 4 générations de « régimeurs ». Pour quel résultat ? La population continue de grossir. L’inefficacité des régimes amaigrissants n’est plus à prouver.

Pour entreprendre une démarche de perte de poids durable, changer de paradigme est indispensable.

Pour la plupart des personnes que je rencontre, bien qu’elles aient constaté à maintes reprises que les régimes amaigrissants ne leur donnaient aucun résultat durable, pire leur faisaient reprendre davantage de poids, à chaque fois, ce n’est jamais la méthode qu’elles ont remis en cause. Non, ce sont elles qu’elles remettent en cause se jugeant sans volonté, sans capacité à tenir dans la durée. Et elles n’ont de cesse que de vouloir essayer le dernier régime à la mode. En réalité c’est la méthode qu’il est nécessaire de remettre en cause. Les régimes amaigrissants maintiennent en surpoids et mettent à mal notre santé et nos équilibres physiologiques.

Entreprendre une démarche de perte de poids durable sans régime, c’est d’abord revenir aux bases pour les comportements alimentaires. C’est une étape importante, et pour certaines personnes cela ressemble déjà à une grande victoire. Mais ce n’est pas suffisant.

Une démarche de perte de poids durable nécessite d’opérer une transformation

De qu’elle transformation s’agit-il ? Comprendre comment et pourquoi on prend du poids est la base de cette démarche. Et la raison pour laquelle on prend du poids va bien au-delà du fait qu’on mange trop.

Pour retrouver son poids d’équilibre durablement, la seule solution viable est de comprendre et modifier ses comportements en lien avec la nourriture d’une part et ses comportements face à la vie d’autre part.

Les régimes amaigrissants, le contrôle, la substitution, les compléments alimentaires conduisent à une solution de « réparation » rapide et temporaire. Mais cela ne résout absolument pas le fond du problème.

Une démarche de perte de poids durable n’est pas une simple approche du poids. C’est une approche plus globale, holistique, qui va aborder le problème dans sa globalité. Elle inclut les motifs et raisons qui ont mené là en premier lieu, et les raisons qui maintiennent dans cette situation.

L’objectif est de manger selon notre besoin en écoutant notre faim, en respectant notre satiété. Et toutes les situations qui poussent à manger en dehors d’un besoin physiologique ne peuvent que maintenir dans un état de surpoids.

Il n’y a pas de mystère ! Ces situations sont induites par les stress et les émotions.

Revenir à son poids de forme une bonne fois pour toute

Comme l’explique Marion Kaplan, « bio-nutritionniste » et auteure, dans ses conférences : « notre génome d’aujourd’hui à 70.000 ans, mais on ne lui a pas dit qu’on avait changé de société ». En effet, notre code archaïque de survie est fait pour faire des réserves, pour manger quand nous avons à manger. Mais nous ne sommes absolument pas faits pour l’abondance.

Et le surpoids est l’un désordre engendré par cela.

Face à celui-ci, trop de personnes encore cherchent à perdre du poids en appliquant les fausses solutions comme les régimes amaigrissants. Leur inefficacité et conséquences sur la santé ne sont plus à prouver. Et, malheureusement dans 80% des cas, les personnes se retrouvent avec encore plus de poids qu’avant d’avoir fait un régime.

Pourtant, il existe aujourd’hui des solutions pour combattre ce fléau !

Un certain nombre de publications prônant l’alimentation intuitive ou expliquant les erreurs comportementales ou nutritionnelles ou encore les inflammations qui empêchent de perdre du poids ou qui maintiennent en surpoids sont parues ces dernières années.  Et avec elles, un certain nombre de méthodes et d’accompagnements nutritionnels et/ou comportementaux pour perdre du poids sans régime amaigrissant.

Les neurosciences nous ont donné accès à la compréhension des mécanismes qui poussent à manger et à stocker. Restriction alimentaire, stress, émotions en sont les principales causes.

Et pourtant, peu de personnes ont conscience aujourd’hui que pour perdre du poids durablement, la solution commence dans la tête et pas dans l’assiette.

La tête c’est :

–      Les comportements conditionnés à force de règles diététiques ou sociales qui empêchent le système de régulation de la faim de jouer son rôle,

–      La réaction émotionnelle en pilotage automatique qui apporte une réponse de nourriture à un problème qui n’a rien à voir avec un besoin physiologique, du simple grignotage à la compulsion irrépressible ou les TCA de plus haute gravité,

–      Les mauvaises stratégies de défense, déployées en mode automatique lorsque le stress se fait sentir, qui conduiront, au-delà de la réaction émotionnelle, à stocker pour tenir dans la durée,

–      Une focalisation exacerbée sur l’image de soi et sur le nombre de kilos affichés sur la balance,

–      Le manque d’amour de soi et l’incapacité à s’aimer de façon inconditionnelle,

–      Ne pas être acteur de sa propre vie mais simplement spectateur.

L’assiette c’est manger par plaisir en juste quantité entre la faim et la satiété et s’arrêter à satisfaction et non à saturation. C’est tout !

L’important n’est pas ce que vous savez mais ce que vous faites de ce que vous savez.

Quand on veut perdre du poids durablement, la priorité à adresser peut-elle encore poser question ? La priorité est ce que j’appelle « l’équilibre de soi ». Et, en dehors de tout problème d’ordre médical, quoi de mieux que le coaching personnel pour retrouver cet équilibre ? Personnellement je n’ai pas trouvé mieux.

Parler encore et encore de son problème, c’est l’engrammer ; c’est raisonner problème et pas solution. Sortir de ses problèmes par la mise en mouvement, expérimenter pour changer c’est à coup sûr créer des nouveaux circuits dans le cerveau grâce à la neuro-plasticité. Être guidé et soutenu pour changer c’est mettre davantage de chances de son côté pour obtenir un résultat, en empruntant le meilleur chemin pour soi pour y arriver. Et le meilleur chemin, c’est celui emprunté en référence à soi, en cohérence avec ses valeurs, en s’appuyant sur ses propres ressources. Ce qui a marché pour les autres appartient aux autres ; il est bien souvent inefficace de vouloir emprunter le même chemin et appliquer exactement les mêmes solutions.

Pourquoi malgré toutes les informations disponibles sur la nutrition santé, sur l’inefficacité des régimes, sur la psycho-neuro-nutrition, entre autres, peu de choses changent ? Changer son alimentation, changer la façon de manger, écouter son corps pour manger par besoin, c’est changer le rapport à soi-même. Ne serions-nous pas prêts à changer notre rapport à soi-même ?

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1 réflexion sur “Et si les neurosciences étaient la solution pour une perte de poids durable sans régime ?”

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