Changeons notre rapport à la nourriture

De la fonction de nutrition innée à la fonction de nutrition téléguidée

La faim est un mécanisme inné piloté par notre système homéostasique. Bien se nourrir est à l’origine un jeu d’enfant. Oui mais voilà que notre environnement vient perturber cette mécanique de précision.

A l’état de nourrisson, notre « kit de survie » nous fait réclamer à manger pour combler nos besoins et uniquement nos besoins.

Notre éducation, en fonction de l’environnement dans lequel nous avons grandi, nous entraîne vers un autre rapport à la nourriture.

Les premiers enjeux émotionnels peuvent s’installer dans la relation mère-enfant : avec une mère inquiète de bien nourrir son enfant, avec une mère qui inconsciemment considère être une bonne mère si elle nourrit bien son enfant. L’enfant peut aussi à travers la nourriture faire passer des messages inconscients à sa mère. Et la liste de ces enjeux émotionnels pourrait être très longue.

Les comportements transgénérationnels apportent leur pierre à l’édifice : finis ton assiette, on ne gâche pas la nourriture, il vaut mieux manger maintenant parce que tout à l’heure ce ne sera peut-être pas possible, etc…

A l’adolescence l’image que la jeune fille a de son corps n’est pas en rapport avec les standards que la société voudrait imposer. Les premiers régimes démarrent.

Trois adolescents sur dix sont sujets à des troubles du comportement alimentaire et majoritairement les filles.
Ces troubles sont généralement le signe d’un mal-être profond. Et il n’est pas toujours facile de le percevoir lorsque des stratégies compensatoires sont mises en place pour limiter l’impact sur le poids.

Puis viennent les règles alimentaires en tout genre : il faut faire 3 repas par jour, il faut se forcer à manger le matin, il faut structurer ses repas, il faut manger à heure fixe, cet aliment fait grossir, etc… Et là encore la liste pourrait être très longue.

Evolution des habitudes alimentaires

Nos habitudes alimentaires actuelles sont bien loin de celles de nos ancêtres ! Plus besoin de chasser pour se nourrir. Du supermarché au coin de la rue ou à portée de clic sur internet nous voilà avec de la nourriture à profusion et même avec des plats tout prêts comme on les aime et qui nous facilitent la vie.

La nourriture est totalement accessible, partout, tout le temps. A la moindre sensation de faim ou envie de manger, il suffit de tendre la main.

Mais l’organisme humain n’est pas fait pour ingérer une telle quantité de nourriture.

Pendant des millénaires, notre alimentation était composée de produits frais et non transformés. Depuis quelques décennies, notre mode d’alimentation est passé du fait maison à l’industriel.

Mais l’organisme humain n’est pas plus fait pour une absorber en grandes quantités les produits transformés et d’ingestion en grande quantité de sucre, de sel, et pire des composés chimiques employés par l’industrie agroalimentaire.

Nous sommes de plus en plus sensibilisés aux effets néfastes pour l’organisme des produits transformés et ultra-transformés : qualité douteuse des aliments, très caloriques, teneur en sucre et en sel élevée, bourrés de produits non nécessaires et trop de chimie dans notre assiette…
Alors pourquoi continuons nous d’en consommer ? C’est parce qu’ils génèrent une dépendance. Les industriels savent vraiment jouer sur le tableau des mécanismes de dépendance du cerveau (ou circuit de la récompense).
Le cerveau prend les décisions nécessaires pour obtenir une récompense. Une fois la récompense obtenue, surtout si son effet était plaisant, il va de nouveau prendre les décisions nécessaires pour aller en chercher une autre. Et le sucre est l’une de ces récompenses.

Et pendant ce temps, la population grossit

Voici ce que nous dit l’INSERM : « Maladie de l’adaptation aux récentes évolutions des modes de vie, l’obésité résulte d’un déséquilibre entre les apports et les dépenses énergétiques. Ce déséquilibre aboutit à une inflation des réserves stockées dans le tissu graisseux qui entraîne elle-même de nombreuses complications.

L’obésité concerne aujourd’hui la quasi-totalité de la planète, y compris de nombreux pays émergents : selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 35 % des adultes dans le monde sont atteints d’obésité ou de surpoids. Les complications associées, en particulier le diabète et les maladies cardiovasculaires, entraînent le décès d’au moins 2,8 millions personnes chaque année. En France, l’obésité concernait 15 % des adultes en 2012, contre seulement 6,1% en 1980. Toutefois, les données les plus récentes, datant de 2012, sont porteuses d’espoir : pour la première fois en plus de 30 ans, la progression de l’obésité ralentit enfin dans notre pays. »

Les dernières données sont celles du rapport sur l’évolution de l’obésité et le surpoids en France – 2012.  A propos de l’obésité infantile : « L’obésité infantile est depuis une quinzaine d’années en phase d’accroissement rapide. Elle est passée d’une pathologie ordinaire à un véritable problème de santé publique. En France, l’augmentation de la prévalence de l’obésité des enfants et adolescents s’est faite de manière forte et continue, mais les chiffres montrent que cette tendance se stabilise aujourd’hui. »

La prise de poids nous entraîne vers les régimes et les régimes font prendre du poids

4 générations de régimeurs pour quel résultat ?

L’agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) a publié un rapport d’étude des pratiques alimentaires d’amaigrissement. Les 2 grandes conclusions sont :

  • Les régimes font prendre du poids : dans 95% des cas on reprend son poids et dans 80% des cas plus de poids encore
  • Les régimes sont dangereux pour la santé

La synthèse de cette étude est dans cet article.

Nourrir votre corps est naturellement la clé de la perte de poids

L’alimentation de votre corps est naturellement le moyen de lui donner ce dont il a besoin, au moment où il en a besoin pour fonctionner de manière optimale.

Et quand votre corps fonctionne de manière optimale, voici ce qui se passe :

  • Immédiatement vous avez plus d’énergie
  • Vous êtes dans la meilleure forme de votre vie
  • Vous vous sentez mieux
  • Votre métabolisme fonctionne de façon optimale
  • Votre corps traite les aliments plus rapidement
  • Vous brûlez les graisses correctement
  • Et surtout … vous allez perdre du poids et découvrir enfin ce qu’est le maintenir à distance !

Arrêtez de duper votre corps et commencez à travailler AVEC LUI pour perdre du poids

Il y a une chose que toutes les pilules et tous les régimes à la mode ont en commun … ils essayent de « duper » votre corps en perdant du poids. Cependant, une fois que vous sortez de ces régimes, le poids réapparaît presque instantanément, et en plus grandes proportions ; et parfois même sans être sorti du régime.

Tous ces régimes vous disent de manger tel ou tel type d’aliment, à tel ou tel moment, dans telle ou telle proportion.

Toutes ces pilules accélèrent votre métabolisme avec des produits chimiques et abîment votre corps.

Ils essayent tous de vous convaincre que votre corps perd du poids de façon naturelle et que cela fonctionne réellement.

Si vous voulez vraiment perdre du poids, vous devez travailler AVEC VOTRE CORPS et arrêter d’essayer de le « duper ».

Lorsque vous travaillez avec votre organisme et le nourrissez naturellement, vous donnez à votre corps exactement ce dont il a besoin pour fonctionner à son niveau optimal … pour brûler des calories plus rapidement et perdre du poids plus facilement.

Vous avez le pouvoir de changer votre rapport à la nourriture. Passez à l’action !

Les neurosciences nous enseignent la nécessité d’incarner le changement désiré pour aboutir au résultat escompté. Si nous passons à l’action, alors l’inconscient soutien notre projet de changement.

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